Je suis d'accord que Devos et Hazen en font trop, mais ils ont passé la trentaine et devraient normalement jouer le rôle d'étrangers d'appoints de deuxième bloc et ne pas avoir autant de responsabilités offensives. En plus, ils assurent depuis le début de la saison, à l'inverse de Gauthier, d'Asselin, de Brennan ou de Gélinas. Audette est mi-figue mi-raisin, trop indidivualiste et ne sait pas lâcher le puck, mais on sent le talent et la capacité à beaucoup apporter s'il est bien entouré. Le vrai problème, c'est que l'on doive se reposer autant sur Devos et Hazen parce que les autres étrangers ne livrent pour l'instant pas la marchandise.
C'est quoi le bilan global de nos étrangers en dehors du duo Devos/Hazen ?
- Audette voir ma remarque ci-dessus.
- Gauthier ne fait pas grand chose et ne parvient pas à peser en attaque. Zéro point et plus mauvais +/- de l'effectif après 8 matchs.
- Asselin est incapable de faire quelque chose quand il a le puck et ses tirs ne rentrent pas. Il est bien inutile en l'état.
- Brennan est à des années lumières de la saison passée au niveau de l'impact statistique et de l'impression sur la glace.
- Gélinas n'apporte pas plus qu'un Fischer. D'accord, il est plutôt solide défensivement, mais on attent plus d'un défenseur étranger dans un club comme Ajoie.
Depuis le début de la saison, les joueurs suisses livrent pour la plupart la marchandise, à part peut-être Frossard qui peine à concrétiser ses actions par des points.
Quand aux réactions de Vauclair, mais aussi de Wohlwend, en interviews, c'est assez étrange comme communication. Les deux disent que l'équipe joue bien et qu'il manque juste la réussite. On a l'impression qu'ils sont impuissants et s'imaginent que les buts vont tomber par miracle du ciel. Sur les 4 derniers matchs, on a marqué, 1, 2, 1, et 0 buts, ce qui nous fait une moyenne de 1 but par match (!)... Le manque de réussite vient peut-être aussi d'une mauvais éxecution ou de systèmes de jeu pas optimisés... Qu'elle que soit le problème, tu ne peux pas, en tant qu'entraîneur ou en tant que manager, venir tenir un discours aussi plat après une série de 4 défaites avec une incapacité chronique à mettre le palet au fond. En l'état, on a droit à "alors on joue bien, mais ça marche pas. C'est dommage".