sympa la feuille de match sur la fin ... !!!
59:59 James Desmarais
2 Min. / Surnombre de joueurs
59:59 Michele Zanatta
10 Min. / Comportement anti-sportif
60:00 James Desmarais
10 Min. / Comportement anti-sportif
60:00 Simon Rytz
2 Min. / Dureté excessive
60:00 Sandro Wiedmer
2 Min. / Dureté excessive
60:00 Tomas Dolana
2 Min. / Dureté excessive
60:00 Lionel D'Urso
10 Min. / Comportement anti-sportif
60:00 Lionel D'Urso
2 Min. / Dureté excessive
60:00 James Desmarais
20 Min. / Pénalité de méconduite pour le match
Il y est abitué depuis le temps à se faire siffler ...
59:59 James Desmarais
2 Min. / Surnombre de joueurs
59:59 Michele Zanatta
10 Min. / Comportement anti-sportif
60:00 James Desmarais
10 Min. / Comportement anti-sportif
60:00 Simon Rytz
2 Min. / Dureté excessive
60:00 Sandro Wiedmer
2 Min. / Dureté excessive
60:00 Tomas Dolana
2 Min. / Dureté excessive
60:00 Lionel D'Urso
10 Min. / Comportement anti-sportif
60:00 Lionel D'Urso
2 Min. / Dureté excessive
60:00 James Desmarais
20 Min. / Pénalité de méconduite pour le match
Il y est abitué depuis le temps à se faire siffler ...
C'est du solide
21 octobre 2009 - CHRISTOPHE SPAHR -
Le leader a été longtemps contrarié par une très bonne équipe jurassienne. Il s'est imposé malgré le manque de réussite de son meilleur buteur.
Quand la meilleure attaque - Viège - défie la défense la plus solide - Ajoie - de la ligue, on peut forcément s'attendre à des étincelles. Et à voir l'un des deux prendre le dessus. Or, il faut bien avouer que si Viège a confirmé qu'il n'était pas un leader de pacotille, Ajoie n'a pas à rougir pour autant. Certes, après La Chaux-de-Fonds, il s'incline pour la deuxième fois d'affilée face à un ténor de la ligue. Mais il aura eu l'immense mérite d'avoir contraint son adversaire à sortir, finalement, le grand jeu. Tout au moins, à suer à grosses gouttes pour ne pas perdre la face à domicile.
Viège a donc mérité ses trois points. Parce qu'il a su retrousser ses manches au moment où la partie aurait pu lui échapper. Parce qu'il n'a pas hésité à mouiller la chemise là où, en d'autres circonstances, il se serait imposé sans trop de douleur. Et parce qu'il possède, finalement, suffisamment de talent et de hargne pour passer l'épaule quand l'adversaire, lui, ne lui fait aucun cadeau.
Pourtant, les éléments lui ont été longtemps contraires, hier soir. Les poteaux, par exemple. Il a touché deux fois le fer des buts de Rytz alors que le puck aurait dû finir au fond des filets: Bucher, en tout début de match et Schüpbach, un missile qui paraissait filer au bon endroit. Corey Pecker, ensuite. Le Canadien est le meilleur artificier de la ligue. Lui qui avait déjà inscrit 15 buts et signé 32 points lors d'un premier tour de rêve a - très - longtemps séché, hier soir. Pour être franc, Pecker aurait même pu être taxé de maladroit s'il n'avait pas maintes fois fait preuve de son efficacité. Songez qu'avant de donner l'avantage à Viège, après la mi-match, il avait gâché au moins quatre grosses occasions. Et quelles chances de but! Il s'était présenté deux fois seul devant Rytz et avait eu deux autres situations plus que favorables devant le portier jurassien. Plus tard, il a encore raté la transformation d'un penalty. C'est écrire si Viège, hier soir, a dû lutter pour grignoter les trois points.
Grosse erreur de Hauert
Compte tenu des circonstances et de ce manque d'efficacité devant le but, ce succès ne prend que plus de valeur. Elle est surtout acquise face à une très bonne équipe jurassienne. Mieux. Ajoie a fait la course en tête. Il a surtout considérablement gêné son adversaire. D'ailleurs, Viège serait-il revenu si aisément dans le match si Hauert n'avait commis une grossière erreur en fin de premier tiers? Ce n'est pas sûr du tout. Ajoie évoluait alors à cinq contre quatre; il était plus proche d'en inscrire un deuxième lorsque le défenseur a perdu le puck à la ligne bleue. Forget ne s'est pas fait prier pour égaliser.
A partir de là, Viège a gentiment pris l'ascendant. Il a définitivement scellé son succès lors du dernier tiers en faisant preuve, alors, d'une belle autorité. Décidément, sa place de leader ne doit absolument rien au hasard.
Le Nouvelliste
21 octobre 2009 - CHRISTOPHE SPAHR -
Le leader a été longtemps contrarié par une très bonne équipe jurassienne. Il s'est imposé malgré le manque de réussite de son meilleur buteur.
Quand la meilleure attaque - Viège - défie la défense la plus solide - Ajoie - de la ligue, on peut forcément s'attendre à des étincelles. Et à voir l'un des deux prendre le dessus. Or, il faut bien avouer que si Viège a confirmé qu'il n'était pas un leader de pacotille, Ajoie n'a pas à rougir pour autant. Certes, après La Chaux-de-Fonds, il s'incline pour la deuxième fois d'affilée face à un ténor de la ligue. Mais il aura eu l'immense mérite d'avoir contraint son adversaire à sortir, finalement, le grand jeu. Tout au moins, à suer à grosses gouttes pour ne pas perdre la face à domicile.
Viège a donc mérité ses trois points. Parce qu'il a su retrousser ses manches au moment où la partie aurait pu lui échapper. Parce qu'il n'a pas hésité à mouiller la chemise là où, en d'autres circonstances, il se serait imposé sans trop de douleur. Et parce qu'il possède, finalement, suffisamment de talent et de hargne pour passer l'épaule quand l'adversaire, lui, ne lui fait aucun cadeau.
Pourtant, les éléments lui ont été longtemps contraires, hier soir. Les poteaux, par exemple. Il a touché deux fois le fer des buts de Rytz alors que le puck aurait dû finir au fond des filets: Bucher, en tout début de match et Schüpbach, un missile qui paraissait filer au bon endroit. Corey Pecker, ensuite. Le Canadien est le meilleur artificier de la ligue. Lui qui avait déjà inscrit 15 buts et signé 32 points lors d'un premier tour de rêve a - très - longtemps séché, hier soir. Pour être franc, Pecker aurait même pu être taxé de maladroit s'il n'avait pas maintes fois fait preuve de son efficacité. Songez qu'avant de donner l'avantage à Viège, après la mi-match, il avait gâché au moins quatre grosses occasions. Et quelles chances de but! Il s'était présenté deux fois seul devant Rytz et avait eu deux autres situations plus que favorables devant le portier jurassien. Plus tard, il a encore raté la transformation d'un penalty. C'est écrire si Viège, hier soir, a dû lutter pour grignoter les trois points.
Grosse erreur de Hauert
Compte tenu des circonstances et de ce manque d'efficacité devant le but, ce succès ne prend que plus de valeur. Elle est surtout acquise face à une très bonne équipe jurassienne. Mieux. Ajoie a fait la course en tête. Il a surtout considérablement gêné son adversaire. D'ailleurs, Viège serait-il revenu si aisément dans le match si Hauert n'avait commis une grossière erreur en fin de premier tiers? Ce n'est pas sûr du tout. Ajoie évoluait alors à cinq contre quatre; il était plus proche d'en inscrire un deuxième lorsque le défenseur a perdu le puck à la ligne bleue. Forget ne s'est pas fait prier pour égaliser.
A partir de là, Viège a gentiment pris l'ascendant. Il a définitivement scellé son succès lors du dernier tiers en faisant preuve, alors, d'une belle autorité. Décidément, sa place de leader ne doit absolument rien au hasard.
Le Nouvelliste