Dans Le Matin, où il parle beaucoup d'Ajoie : http://www.lematin.ch/sports/hockey/dany-gelinas-slovenie-rappelle-surtout-ajoie-175566
On sent qu'il a la nostalgie et qu'il a fait une grosse connerie en signant à Lôzanne. J'adore la dernière phrase !!!![]()
--Message édité par le 08-10-09 à 08:27:29--
On sent qu'il a la nostalgie et qu'il a fait une grosse connerie en signant à Lôzanne. J'adore la dernière phrase !!!
Dany Gelinas: «La Slovénie, cela me rappelle surtout Ajoie!»
L’ex-entraîneur d’Ajoie et de Lausanne HC a rebondi cette saison à Lubljana.
Christian Maillard - le 07 octobre 2009, 17h47
LeMatin.ch
Viré du Lausanne HC, le 17 janvier de cette année, au profit de Terry Yake, Dany Gelinas vit, depuis, en Slovénie. Le Québécois (43 ans), dont on a reproché son manque de constance dans les résultats, de stabilité dans le jeu et de percussion du power play, est désormais entraîneur du club d’Olimpija Ljubljana (1re division). Il est également adjoint de John Harrington à la tête de la sélection nationale, qui évolue dans la Division 1. Lematin.ch l’a retrouvé…
- Dany Gelinas, comment allez-vous?
- Bien merci.
- Et vous faites quoi?
- Et bien, comme vous le savez, je suis à Ljubljana.
- Et la vie, en Slovénie, c’est comment?
- C’est complètement différent. C’est une capitale, une grande ville, une autre culture, une autre langue. Mais cela reste, malgré tout, assez européen, avec beaucoup d’anglais, surtout dans le vestiaire. Je n’ai vraiment aucun problème, c’est assez sympathique. Question environnement, je ne suis pas trop dépaysé, non plus, de la Suisse. Cela me rappelle surtout l’Ajoie. C’est très vert et très montagneux. Ljubljana est à 50 minutes de la mer et à une demi-heure de la grosse montagne pour le ski. Ce n’est pas grand, on fait vite le tour. Mais c’est très joli…
- Et le niveau du hockey à Ljubljana?
- Cela dépend des équipes mais je dirais que les meilleures, dans le pays, se situeraient entre la LNB et une petite formation de LNA! Les équipes sont aussi tributaires du nombre d’étrangers, sachant que vous n’avez pas le droit d’inscrire plus de 60 points sur une feuille de match…
- Plus de 60 points sur une feuille de match, cela signifie quoi?
- Que les joueurs possèdent tous des points au début de la saison. L’étranger, par exemple, en vaut quatre. Un joueur de l’équipe nationale d’un très bon niveau, de grosse réputation, comme Reto Von Arx, est à 3,5 points. Un autre, de l’équipe nationale, moins bien côté est à 2, voire 2.5. Un joueur âgé de moins de 22 ans c’est 1 point et celui qui est en dessous de 20 est à zéro. Alors, pour arriver à 60, tu peux composer comme tu veux. Mais si tu laisses une place vide sur ta feuille de match, c’est un point d’office…
- Et que vaut votre équipe?
- Elle est très très jeune, encore en reconstruction. J’ai dans mon effectif six à sept joueurs de moins de 22 ans et cinq qui n’ont pas encore 20. J’ai aussi, heureusement, de très bons étrangers, mais cela ne suffit pas toujours (ndlr: Olimpija Ljubljana est mal classé). Cela dit, ça travaille fort et il y a une très bonne ambiance. Ils sont très réceptifs et ça m’arrange bien car j’aime ça. Du coup, je m’y retrouve…
- Y’a-t-il un intérêt pour le hockey en Slovénie?
- Même si la Slovénie est un pays de basketball, je dirais que l’engouement dans la patinoire est très… vil. Pour le public, il y a deux choses qui comptent: il faut des résultats et des joueurs slovènes sur la glace. On évolue dans le championnat autrichien (EHL), avec des formations, notamment, de Croatie et de… Hongrie. Hier, nous avons gagné à Alba Volan, lors des prolongations, avec quatre buts réussis par des Slovènes et deux jeunes qui ont marqué leur premier but à ce niveau. Les fans ont adoré. C’était une belle expérience.
- Vous travaillez également avec l’équipe nationale de Slovénie?
- Je suis précisément directeur technique de la Fédération où je m’occupe des M18, des M20. J’ai aussi la responsabilité des programmes pour les M13. Comme vous le voyez, je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer.
- Avez-vous le temps, malgré tout, de jeter un œil sur le hockey suisse?
- Bien sûr, tous les jours!
- Avez-vous vu qu’Ajoie s’était imposé à Lausanne?
- Oui, 4 à 1! Je continue à suivre le hockey suisse, de façon différente, mais je le suis!
- C’est quand que vous revenez?
- Ecoutez, ça n’est pas forcément de mon ressort. L’avenir d’un coach ne dépend pas toujours de lui. Pour l’instant, je suis ici, à Ljubljana et ça se passe bien. Un retour en Suisse dépendra des opportunités et des intentions des hommes.
- Si un club romand à la dérive devait changer prochainement son entraîneur, vous seriez candidat à la succession?
- Ecoutez, qui refuserait un poste pareil? Vous me connaissez, je suis un compétiteur. Mes ambitions m’ont fait peut-être un petit peu mal alors que j’étais très bien en Ajoie et que cela se passait très bien. Mais j’ai voulu essayer d’être plus intelligent et plus fort que les autres. Et je me suis planté. Désormais je ferai attention à mon ambition. Ici, j’ai quand même un très très bon statut. Maintenant, pour répondre à votre question, je ne dirai pas non!
L’ex-entraîneur d’Ajoie et de Lausanne HC a rebondi cette saison à Lubljana.
Christian Maillard - le 07 octobre 2009, 17h47
LeMatin.ch
Viré du Lausanne HC, le 17 janvier de cette année, au profit de Terry Yake, Dany Gelinas vit, depuis, en Slovénie. Le Québécois (43 ans), dont on a reproché son manque de constance dans les résultats, de stabilité dans le jeu et de percussion du power play, est désormais entraîneur du club d’Olimpija Ljubljana (1re division). Il est également adjoint de John Harrington à la tête de la sélection nationale, qui évolue dans la Division 1. Lematin.ch l’a retrouvé…
- Dany Gelinas, comment allez-vous?
- Bien merci.
- Et vous faites quoi?
- Et bien, comme vous le savez, je suis à Ljubljana.
- Et la vie, en Slovénie, c’est comment?
- C’est complètement différent. C’est une capitale, une grande ville, une autre culture, une autre langue. Mais cela reste, malgré tout, assez européen, avec beaucoup d’anglais, surtout dans le vestiaire. Je n’ai vraiment aucun problème, c’est assez sympathique. Question environnement, je ne suis pas trop dépaysé, non plus, de la Suisse. Cela me rappelle surtout l’Ajoie. C’est très vert et très montagneux. Ljubljana est à 50 minutes de la mer et à une demi-heure de la grosse montagne pour le ski. Ce n’est pas grand, on fait vite le tour. Mais c’est très joli…
- Et le niveau du hockey à Ljubljana?
- Cela dépend des équipes mais je dirais que les meilleures, dans le pays, se situeraient entre la LNB et une petite formation de LNA! Les équipes sont aussi tributaires du nombre d’étrangers, sachant que vous n’avez pas le droit d’inscrire plus de 60 points sur une feuille de match…
- Plus de 60 points sur une feuille de match, cela signifie quoi?
- Que les joueurs possèdent tous des points au début de la saison. L’étranger, par exemple, en vaut quatre. Un joueur de l’équipe nationale d’un très bon niveau, de grosse réputation, comme Reto Von Arx, est à 3,5 points. Un autre, de l’équipe nationale, moins bien côté est à 2, voire 2.5. Un joueur âgé de moins de 22 ans c’est 1 point et celui qui est en dessous de 20 est à zéro. Alors, pour arriver à 60, tu peux composer comme tu veux. Mais si tu laisses une place vide sur ta feuille de match, c’est un point d’office…
- Et que vaut votre équipe?
- Elle est très très jeune, encore en reconstruction. J’ai dans mon effectif six à sept joueurs de moins de 22 ans et cinq qui n’ont pas encore 20. J’ai aussi, heureusement, de très bons étrangers, mais cela ne suffit pas toujours (ndlr: Olimpija Ljubljana est mal classé). Cela dit, ça travaille fort et il y a une très bonne ambiance. Ils sont très réceptifs et ça m’arrange bien car j’aime ça. Du coup, je m’y retrouve…
- Y’a-t-il un intérêt pour le hockey en Slovénie?
- Même si la Slovénie est un pays de basketball, je dirais que l’engouement dans la patinoire est très… vil. Pour le public, il y a deux choses qui comptent: il faut des résultats et des joueurs slovènes sur la glace. On évolue dans le championnat autrichien (EHL), avec des formations, notamment, de Croatie et de… Hongrie. Hier, nous avons gagné à Alba Volan, lors des prolongations, avec quatre buts réussis par des Slovènes et deux jeunes qui ont marqué leur premier but à ce niveau. Les fans ont adoré. C’était une belle expérience.
- Vous travaillez également avec l’équipe nationale de Slovénie?
- Je suis précisément directeur technique de la Fédération où je m’occupe des M18, des M20. J’ai aussi la responsabilité des programmes pour les M13. Comme vous le voyez, je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer.
- Avez-vous le temps, malgré tout, de jeter un œil sur le hockey suisse?
- Bien sûr, tous les jours!
- Avez-vous vu qu’Ajoie s’était imposé à Lausanne?
- Oui, 4 à 1! Je continue à suivre le hockey suisse, de façon différente, mais je le suis!
- C’est quand que vous revenez?
- Ecoutez, ça n’est pas forcément de mon ressort. L’avenir d’un coach ne dépend pas toujours de lui. Pour l’instant, je suis ici, à Ljubljana et ça se passe bien. Un retour en Suisse dépendra des opportunités et des intentions des hommes.
- Si un club romand à la dérive devait changer prochainement son entraîneur, vous seriez candidat à la succession?
- Ecoutez, qui refuserait un poste pareil? Vous me connaissez, je suis un compétiteur. Mes ambitions m’ont fait peut-être un petit peu mal alors que j’étais très bien en Ajoie et que cela se passait très bien. Mais j’ai voulu essayer d’être plus intelligent et plus fort que les autres. Et je me suis planté. Désormais je ferai attention à mon ambition. Ici, j’ai quand même un très très bon statut. Maintenant, pour répondre à votre question, je ne dirai pas non!
--Message édité par le 08-10-09 à 08:27:29--